La Lettre Santé-Environnement Rhône-Alpes N°25 - Avril 2013

 

Actualités

L’Anses publie les résultats de l’évaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A
Pour la première fois, une estimation des expositions réelles de la population, par voie alimentaire, par inhalation et par voie cutanée, a pu être présentée. Aboutissement de trois années de travail, fruit d’une expertise collective, pluridisciplinaire et contradictoire, ce travail a mis en œuvre une méthodologie innovante, permettant de réaliser une évaluation des risques extrêmement fine.
Ce travail met en évidence la source alimentaire comme principale contributrice des expositions de la population ainsi que des risques potentiels pour la femme enceinte et son enfant à naître. Il confirme également la nécessité de réduire les expositions au bisphénol A. Cette publication est la première d’une série de travaux d’expertise qui vont contribuer à une meilleure connaissance d’autres perturbateurs endocriniens, de leurs dangers et de leurs usages.
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La CRIIRAD met en garde contre un nouveau risque nucléaire majeur à Fukushima
Suite à une perte d’alimentation électrique à la centrale de Fukushima Daiichi, l'association CRIIRAD spécialisée dans la surveillance des incidents nucléaires en France et à l'étranger estime qu'une course contre la montre est enclenchée. Selon l’agence de presse Kyodo news, TEPCO a indiqué avoir des problèmes d’alimentati on électrique à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (lundi 18 mars à 19h locale). Cela a eu pour conséquence l’arrêt des systèmes de refroidissement des piscines d’entreposage des combustibles nucléaires usés des réacteurs 1, 3 et 4 et de la piscine collective de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. La CRIIRAD par la voix de Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, explique que si la situation n’est pas restaurée assez rapidement, la montée en température de l’eau des piscines sous l’effet de la chaleur dégagée par les barreaux de combustible usé pourrait conduire à une nouvelle catastrophe.
Communiqué de presse du 19 mars
En parallèle, la CRIIRAD, de retour de mission au Japon, dénonce aussi "les carences graves" des autorités japonaises dans la gestion de la catastrophe de Fukushima. Le laboratoire indépendant basé à Valence a envoyé deux experts au Japon pour réaliser des mesures autour de la centrale. D'après les spécialistes de l'association la population n'a pas été évacuée sur un périmètre suffisant, il n'a pas été distribué de pastilles d'iode assez rapidement (elles doivent être ingérées trois heures après l'exposition) et aucun plan de distribution n'existe à ce jour en cas de nouveaux rejets massifs. Dernière aberration selon la CRIIRAD, les habitants consomment des aliments contaminés puisque les sols restent très chargés en radioactivité, une situation qui ne devrait pas s'améliorer avant au minimum dix années.
Reportage sur France 3 Rhône-Alpes

Quelles valeurs monétaires pour les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique ? Enjeux, limites et perspectives
Ce rapport expertise les valeurs monétaires de référence disponibles en France et dans l’Union Européenne pour chiffrer le coût des impacts sanitaires associés à la pollution de l’air. Comme le précise un récent rapport de la Commission des Comptes et de l’économie de l’environnement, le coût de la pollution de l’air est, en effet, étroitement dépendant des valeurs monétaires de ces impacts sanitaires (mortalité, épisodes morbides), et en particulier, de la valeur statistique de la vie humaine. A partir d’une analyse approfondie de la construction des valeurs monétaires utilisées pour évaluer le coût de la pollution de l’air pour la santé, le rapport en précise les incertitudes et expose les précautions à prendre lors de leur utilisation. Il identifie également des pistes d’amélioration.
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Champs électromagnétiques : les effets d'une faible exposition
Pour la première fois, une étude sur de jeunes rats, conduite par l’équipe mixte Peritox (Périnatalité et risques toxiques) de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et l’université de Picardie Jules-Verne, montre des effets biologiques des ondes électromagnétiques sur les fonctions de l’équilibre énergétique. Chez les rongeurs, le sommeil, la prise alimentaire et la régulation de la chaleur interne sont modifiés. Pour leur étude, entièrement financée par des fonds du ministère de l’Ecologie et du Développement durable, et dont les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Science and Pollution Research, les auteurs ont exposé treize rats, en continu pendant cinq semaines, à des ondes d’une fréquence de 900 MHz et d’une intensité d’1 V/m, beaucoup plus faible que les seuils légaux. Les chercheurs ont ainsi constaté que les rats exposés ont une moins bonne régulation thermique, un plus grand appétit et un sommeil paradoxal, celui des rêves, plus morcelé.
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La loi protégeant les lanceurs d’alerte est adoptée
Adoptée par le Sénat le 3 avril dernier, la loi relative à l'indépendance de l'expertise en matière de santé et d'environnement et à la protection des lanceurs d'alerte vient de paraître au Journal officiel. Ce texte donne le droit à toute personne de rendre publique une information en cas de risque grave sur la santé ou l'environnement. La loi prévoit la possibilité d'exercer ce droit d'alerte au sein de l'entreprise au profit des représentants du personnel au CHSCT mais aussi de tout salarié. Elle crée aussi une commission nationale chargée de veiller aux règles déontologiques s'appliquant à l'expertise scientifique et technique, ainsi qu'aux procédures d'enregistrement des alertes. La mise en œuvre effective de la loi nécessite toutefois la publication de décrets d'application.
Loi n° 2013-316 du 16 avril 2013

Premières estimations de l’impact des vagues de chaleur de 2010, 2011 et 2012 sur la mortalité en France métropolitaine
Le Plan national canicule a été mis en place afin de limiter les impacts sanitaires des vagues de chaleur. Une méthode simple a été développée pour fournir aux décideurs une première estimation de l’impact sur la mortalité d’une vague de chaleur peu après sa survenue. Une vague de chaleur est définie comme une période pendant laquelle les températures minimales et maximales, moyennées sur trois jours, atteignent ou dépassent simultanément des seuils d’alerte départementaux. La surmortalité est estimée comme la différence entre la mortalité observée durant la période de vague de chaleur et les trois jours suivants et une mortalité de référence calculée pour la même période des années précédentes, jusqu’à cinq années précédant la vague de chaleur. L’analyse a porté sur les vagues de chaleur de juillet 2010, août 2011 et août 2012, qui ont concerné 41 départements sur les trois étés. Un faible impact sur la mortalité a été constaté : au total, dans les départements touchés par une vague de chaleur, 84 décès en excès ont été estimés en 2010, 39 en 2011, alors qu’en 2012 il y a eu 45 décès de moins qu’attendu. Les faibles impacts estimés peuvent s’expliquer en partie par la mise en place de mesures de prévention rapides et efficaces, et surtout par l’intensité et la durée limitées des épisodes étudiés qui ne peuvent être assimilés à de véritables canicules.
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Le gouvernement veut accélérer la mise en oeuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT)
La ministre de l'Ecologie vient d’annoncer un nouveau plan de mobilisation pour la prévention des risques technologiques qui entend tirer les leçons de l'incident survenu le 21 janvier dernier à l'usine Lubrizol de Rouen. Ce plan prévoit la création d'une force d'intervention rapide en cas d'accident, une accélération de la mise en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) et de nouvelles dispositions permettant le développement économique des plateformes industrielles soumises à PPRT.
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Des traces de médicaments et de pesticides dans l'eau : la potabilité n'est pas remise en cause
Une étude des associations 60 millions de consommateurs et Danielle Mitterrand France Libertés révèle des traces de médicaments et de pesticides dans l'eau en bouteille et dans l'eau du robinet. Ces résultats ne remettent pas en cause la potabilité de l'eau. Quatre vingt cinq molécules (polluants d'origine humaine, pesticides, médicaments, perturbateurs endocriniens) ont été recherchées dans 50 eaux en bouteille et en bonbonne, ainsi que 10 eaux prélevées dans trois départements. Huit prélèvements sur dix ont démontré la présence d'au moins un des polluants recherchés dans l'eau du robinet. "L'eau en bouteille n'est pas épargnée", indiquent les associations : sur 47 échantillons analysés, 10 présentent des traces de pesticides ou de médicaments.
L'atrazine figure parmi les polluants les plus fréquemment retrouvés, indique l'étude. Dix pour cent des échantillons d'eaux en bouteille analysés contiendraient des traces de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein. Mais, "dans tous les cas, il ne s'agit que de traces, qui ne remettent pas en cause la potabilité de l'eau", précisent les associations. Reste que, selon elles, ces traces "révèlent à quel point notre environnement peut être contaminé". "Les résultats des analyses posent la question de l'obsolescence des normes de potabilité actuelles et de l'inégalité d'accès des Français à une eau de qualité", concluent-elles.
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AGENDA

Hygiène, la Santé et l’Environnement
Association Nationale des Techniques Sanitaires (ANTS)
22 - 24 mai, Bourges
Informations et inscriptions

International Symposium
Trace Elements in Avignon Bridging between New Advances and Public Health Issues

FESTEM
22 - 24 mai, Avignon
Informations et inscriptions

La qualité de l’air des bâtiments : La concevoir, la mettre en œuvre, la préserver
Association Bâtiment Santé Plus
28 mai, Paris
Informations et inscriptions

Conférence internationale
Des produits pharmaceutiques dans l’environnement : est-ce un problème ?

Ecole des hautes études en santé publique (EHESP)
3 - 4 juin, Nîmes
Informations et inscriptions

Rencontres nationales santé environnement
Ministère en charge de l'environnemet
3 - 4 juin, Lyon
Programme à venir prochainement

Au service de villes durables et responsables
92ème congrès de l'ASTEE
4 - 7 juin, Nantes
Informations et inscriptions

Congrès national de radioprotection
Société Française de Radioprotection
11 - 13 juin, Bordeaux
Informations et inscriptions

Qualité de l’air dans les écoles : point sur les connaissances nouvelles et démarrage de la campagne nationale de l’OQAI
Les ateliers de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI)
13 juin, Paris
Programme
Inscriptions

Modélisation de la dispersion atmosphérique de composés dangereux à l'échelle locale et gestion de l’urgence
2ème séminaire international, Ineris
13 juin, Paris
Informations et inscriptions

Eurocancer 2013
Session "Environnement et cancer" Eurocancer
25 - 26 juin, Paris
Informations et inscriptions

Dynamiques urbaines et enjeux sanitaires : concepts, méthodes et interventions
Conseil International pour la science (ICSU) ; Laboratoire Espace, Santé et Territoires de l'Université Paris Ouest ; Association nationale « Elus, Santé Publique & Territoires »
11 - 13 septembre, Nanterre
Informations et inscriptions

Santé publique et environnements de vie, transport-mobilité, déplacements et aménagement de l’espace
Ministère de la Santé et des affaires sociales
16 - 17 septembre,Paris
Présentation
Pré-programme

4ème Congrès national de santé environnement
Cancer et Environnement : Approches interdisciplinaires, état des connaissances et implications sociétales

SFSE
28 - 30 novembre, Lyon
Informations et inscriptions

 

FORMATION

Approche globale et animation en éducation pour la santé environnementale
27 - 28 mai, Lyon
Objectif de la formation : développer les capacités des acteurs (professionnels et bénévoles) à intervenir sur la thématique "santé environnement"
Inscriptions

En Rhône-Alpes

Le brûlage à l'air libre, une pratique polluante : publication d'une plaquette de sensibilisation en Rhône-Alpes
En région Rhône-Alpes, près de 18 % de la population du territoire est exposée à des concentrations de particules PM10 supérieures aux valeurs réglementaires destinées à préserver la santé humaine. Une part non négligeable de ces particules provient de la combustion à l'air libre de déchets verts. Avec des données fournies par Air Rhône-Alpes, la Préfecture de la région Rhône-Alpes et la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) viennent de publier une plaquette d'information. La plaquette "Le brûlage à l'air libre, une pratique polluante" dresse l'état des lieux chiffré de l'impact du brûlage à l'air libre sur la qualité de l'air, rappelle ses restrictions légales et sensibilise aux solutions mises à disposition de chaque citoyen pour éradiquer la pratique polluante du brûlage à l'air libre. Alors que plusieurs Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) en Rhône-Alpes sont en ce moment soumis à révision, la DREAL poursuit son travail, avec notamment l'aide d'Air Rhône-Alpes, de partage et de communication des enjeux de l'impact des activités humaines sur la pollution atmosphérique. La plaquette "Le brûlage à l'air libre, une pratique polluante" fait écho à la plaquette précédemment diffusée "Objectif Air Pur", qui se concentrait sur les enjeux de la qualité de l'air de l'agglomération lyonnaise.
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Vallée de l'Arve : la Région Rhône-Alpes complète l'aide de l'Etat pour des chauffages moins polluants
La Vallée de l'Arve, en Haute Savoie, est l'un des secteurs les plus pollués de Rhône-Alpes. Le fond de vallée et son orientation empêchent la dilution des polluants, moins émis dans l'air par l'industrie que par la circulation routière et les chauffages. L'Etat a mis en place un système de prime pour permettre la modernisation des systèmes de chauffage. L'initiative avait été mise en place après des constats alarmants sur la qualité de l'air, dans le cadre du Plan de Protection de l'Air. La Commission permanente du Conseil régional de Rhône-Alpes vient de compléter la mesure de l'Etat, sur proposition d'Alain Chabrolle (vice-président en charge de la Santé et de l'Environnement). La Région a ainsi voté une enveloppe de 600 000 euros sur quatre ans pour inciter à la suppression des foyers ouverts dont le rendement est très faible et dont les émissions polluantes sont importantes.

Clôture du projet AERA : une approche Franco-Italienne de surveillance et d’amélioration de la qualité de l’air
Le projet AERA est né de la volonté de comparer et d’améliorer les outils et méthodes de surveillance de la qualité de l’air sur l’espace ALCOTRA (territoire constitué des régions transfrontalières entre l’Italie et la France qui rassemble environ 17 millions d’habitants) en vue d’une plus grande harmonisation des processus de planification et de protection de la qualité de l’air. 
En effet, les régions transfrontalières d’ALCOTRA présentent des similitudes en termes de sources de pollution (trafic routier et production d’énergie) et sont sujettes à des interactions atmosphériques qui déterminent des phénomènes de transport des polluants entre régions.
La région Rhône-Alpes bénéficie dans le cadre de ce projet du support technique d’Air Rhône-Alpes pour la réalisation de l’état des lieux de la qualité de l’air, la construction d’un cadastre des émissions de polluants atmosphériques et d’un outil de modélisation à l’échelle de l’espace ALCOTRA, l’étude de sujets spécifiques à la région Rhône-Alpes (impact de la filière bois-énergie, transports dans les vallées, échange de masses d’air entre les régions, etc.) et la valorisation des travaux. Les réflexions initiées dans le cadre du projet AERA sont clôturées mais elles vont se poursuivre. Ainsi, le projet PART’AERA, piloté par Air Rhône-Alpes et réunissant la majorité des partenaires, a démarré  en janvier 2013 pour 2 ans. Il vise à partager les compétences des acteurs de l’espace ALCOTRA en matière de métrologie des particules fines afin de mieux en identifier l’origine. 
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Des zombies pour parler de risques majeurs
C’est à l’occasion de la présentation en réunion publique de la nouvelle édition du Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) de la commune de Salaise sur Sanne (Isère) que la centaine de salaisiens présents ont pu découvrir ce document qui met en scène un mort-vivant sur sa première de couverture. On apprend de plus que des zombies assoiffés de sang ont envahi des centres commerciaux de la commune. Loin d’être un canular, cette opération de communication parfaitement calculée par la commune visait des objectifs très sérieux : promouvoir la nouvelle édition du DICRIM. Salaise-sur-Sanne est en effet située dans l’Isère Rhodanienne et est impactée par de nombreux risques majeurs : risques naturels avec les crues de la Sanne, mais aussi risques technologiques majeurs générés principalement par des établissements industriels dits « site Seveso » implantés sur la plateforme chimique de Roussillon et par la Centrale nucléaire EDF de Saint Alban. Un diagnostic sociologique, commandité par la municipalité et réalisé en 2012 par l’ICSI et le CESSA, révélait qu’un tiers de la population ne connaissait pas le DICRIM. L’heure était donc venue de passer à l’action et de mettre en œuvre une démarche audacieuse pour lancer et faire connaître son nouveau DICRIM.
Accéder au site internet de Salaise-sur-Sanne (rubrique risques majeurs)
Découvrir les courts-métrages burlesques sur les bons réflexes

Une enquête "phytosanitaires" sur les vergers de Rhône-Alpes
Les services statistiques du ministère de l’Agriculture et des DRAAF (Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) mènent depuis le 26 mars une enquête visant à faire l’inventaire du verger français : sa superficie, son potentiel de production, mais aussi les traitements phytosanitaires qu’il reçoit, par bassin de production, devraient ainsi être connus avant l’été. Une enquête complémentaire sur les pratiques phytosanitaires des arboriculteurs est en effet menée de concert. En Rhône-Alpes, ce volet phyto concerne environ un quart des exploitations enquêtées pour l’inventaire. Ces démarches prendront fin le 17 mai, et leurs résultats seront présentés le 19 juin devant un comité d’experts. L’inventaire des vergers a pour ambition d’améliorer les outils de prévision de récolte et ainsi mieux gérer les flux de marché. Il est réalisé auprès des producteurs ayant déclaré, au recensement agricole 2010, une surface supérieure à 1ha en pêche, abricot, prune, pomme, noix, agrume, kiwi ou à 0,5 ha en cerise, poire et raisin de table, précise le ministère de l’Agriculture.
Pour plus d’informations

Bilan d'intervention à Roche-La-Molière
Du fait de la persistance de signalements de nuisances olfactives, évoquée notamment en commission locale d’information et de surveillance de l'exploitation du centre de stockage de déchets non dangereux de Borde-Matin à Roche la Molière (42), Air Rhône-Alpes a mené une investigation visant à évaluer la qualité de l’air et les nuisances olfactives au voisinage de cette installation. En complément des campagnes de mesures déjà réalisées en 2009, des mesures de concentrations en particules PM10, sulfure d'hydrogène et composés organiques volatils et bio-contaminants (bactéries, moisissures...) ont été réalisées en 2011 et 2012.
Retrouvez les résultats dans le Rapport "Bilan d'intervention Roche la Molière"

Qualité de l'air intérieur dans la crèche de Collonges au Mont d'Or
La municipalité de Collonges au Mont d'Or dans le Rhône a ouvert le 2 juillet 2011 dernier une crèche de construction innovante. Afin de protéger ces enfants en bas âge, particulièrement sensibles aux risques liés à la pollution atmosphérique, la ville a choisi d'optimiser la construction de son établissement en accordant une attention particulière à la qualité de son air intérieur. Pour valider son engagement, la mairie de Collonges au Mont d’Or a demandé à Air Rhône-Alpes - l'observatoire de la qualité de l'air en Rhône-Alpes, de réaliser une étude de suivi de qualité de l'air de l'établissement. Les résultats montrent des concentrations de polluants plus faibles que la moyenne,  des teneurs dans dortoir néanmoins à surveiller et témoigne d’une dynamique positive à pérenniser.
Accéder au rapport complet

Du nouveau sur le Web

Lancement d’un portail Internet pour mieux connaître les risques naturels
Créé le 3 mai 2012, l'Observatoire National des Risques Naturels (ONRN) vise à renforcer le lien entre les acteurs de l'assurance et de la prévention des risques naturels. A l'occasion de la première réunion de son comité des utilisateurs, l'Observatoire met en ligne son nouveau portail Internet : www.onrn.fr

 


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